Patrimoine
Chaque ville, chaque village, a une grande et une petite histoire, une richesse et une originalité souvent insoupçonnées ou méconnues.
Un foisonnement d’indices témoigne de la vie et du passé parfois oubliés de notre commune.
Laissez-vous gagner par le plaisir de la découverte …
Il s’agit d’une liste non exhaustive, vous pouvez nous soumettre d’autres informations!!
Sources pour l’ensemble des articles (sauf mentions contraires):
Le Patrimoine des Communes de Loire-Atlantique – Éditions Flohic
http://www.infobretagne.com/soudan.htm
Eglise Saint Pierre – XVIIIe siècle
Source Le site des clochers de la France
On trouve une épitaphe du XVIIIe siècle, gravée sur une pierre tombale, rapportant le décès du recteur de la paroisse de Soudan, Mallery le 22 juin 1792, et celui de ses deux vicaires, décédés en 1794.
L’église est incendiée à la Noël de 1794.
C’est en 1814, qu’est construit le clocher.
A l’intérieur de l’édifice, se trouve une litre sur laquelle figuraient jadis les blasons des seigneurs de la paroisse, ainsi que ceux de La Motte-Glain et de Châteaubriant.
Parmi les objets du culte, se trouve un ostensoir du XVIe siècle.
Soudan est formé du latin “solitarius” (isolé)et n’est mentionné qu’au XIe siècle. La paroisse de Soudan dépend alors d’un seigneur du nom de Rivallon, vassal de Brient Ier (fils d’un chef breton nommé Teuhaire et proche du comte de Rennes) qui est alors le seigneur de Châteaubriant.
L’actuelle église, orientée d’ouest en est, est construite entièrement en pierre du pays. Elle a trois nefs séparées par des arches, avec un clocher-porche carré sur la place.
L’édifice est entièrement réalisé dans un style néo-roman, toutes les ouvertures étant soit rondes, soit cintrées.
Le clocher est composé de 4 niveaux : en bas, le porche, puis 3 niveaux, tous éclairés par des fenêtres rectangulaires uniques, sur la place, le dernier étant celui de l’horloge, fixée sur les cotés nord et sud du clocher. Les passages d’un niveau à l’autre sont soulignés par des chaînages en schiste.
Au-dessus de l’horloge, à l’intérieur du dôme à l’impériale en ardoises, se trouve la chambre des cloches, avec 3 ouvertures sur chaque coté du clocher, fermées par des abat-sons.
Enfin, une flèche en ardoises coiffe l’ensemble.
Quant au chevet, fait inaccoutumé, il est plat, à la manière des anciennes églises.
Deux sacristies, couvertes de toits à 4 pans, sont flanquées à la suite des nefs latérales, contre le chevet.
Porte du porche de l’ancien presbytère – 1737
Le porche mène au site de l’ancien presbytère (XVII -XVIIIe siècle), édifié sur le terrain des seigneurs de la Garenne date de 1737.
Au XVIIIe siècle, le presbytère ne connaît que deux recteurs : l’abbé Monnier et l’abbé Maillery (1765 à 1792) .
La porte du porche est constituée de deux battants en bois.
Celui de droite est percé d’une petite ouverture facilitant une entrée piétonne.
L’ensemble comporte de nombreuses chevilles en bois et en fer qui retiennent les traverses.
La date de réalisation figure au dos de la porte, gravée dans le bois.
Le porche lui-même est un ouvrage élaboré qui associe le grès et le schiste, et dont la charpente supportée par de nombreuses poutres descend le long des murs et des ouvertures en pan vertical.
Souvenirs!!Pose de la PIERRE D’ARDOISE de la cheminée du PRESBYTERE…
A gauche de la médiathèque!!N’hésitez pas à passer!!
Mairie XIXe siècle, Place Jeanne d’Arc
Construite en pierre et calcaire.
La mairie de Soudan s’organise autour d’un avant-corps fictif, souligné par un chaînage en harpe.
Comme de nombreux édifices publics du pays de Châteaubriant, elle présente une forte proportion de calcaire.
Maison, détail de façade XIXe XXe siècle Propriété privée
La composition esthétique de cette maison repose sur l’alternance de la brique et du calcaire.
Elle comporte deux fenêtres jumelées en mansarde et un balcon en ferronnerie.
Malgré la forte présence de fer dans la région, ce minerai reste à l’époque peu utilisé dans les constructions.
École Saint Anne XIXe siècle
Les baies de cette école ont des montants en brique et des linteaux en schiste.
L’architecture du bâtiment présente des similitudes avec la longère.
Lavoir XIXe siècle
Ce lavoir réalisé en schiste est protégé du côté sud par un préau reposant sur des poteaux de bois.
Comme la plupart des lavoirs, celui-ci était destiné à un usage public.
Calvaire de la Croix Lallier XIXe siècle
Ce dernier remplace un calvaire plus ancien, situé désormais au Moulin Roul.
De taille imposante, il conserve néanmoins des caractéristiques propres aux monuments plus modestes: le fût de la croix et le socle sont réalisés en schiste.
Monument Mégalithique dénommée La Pierre de la Chopinière Propriété privée
Menhir de la Pierre de la Chopinière
[…] C’est une dalle de schiste ferrugineux, de 6 m sur 2 et 50 cm d’épaisseur environ, posée à plat sur le sol et orientée est-ouest […]
Le menhir de la Pierre de la Chopinière est classé Monument historique depuis le 17 mars 1981.
Une légende locale fait intervenir Gargantua, qui, visant le Moulin de la Rouillardière avec un palet, manqua son coup.
Le palet tomba dans le bois de la Champiais et devint la Pierre de la Chopinière.
Chapelle du Dougilard Propriété privée
Le prieuré Saint Barthélémy du Dougilard est fondé en 1124 par les sœurs de l’ordre de Saint Benoît (Nyoiseau), sur les terres données par le seigneur Rivallon de Solzen exactement sur la voie romaine Angers/Carhaix.
Celle-ci ne suit pas un plan parfaitement rectangulaire, composés de moellons de diverses épaisseurs, les murs sont soutenus par des contreforts.
La chapelle n’est éclairé que par des petites baies allongées.
Elle se prolonge par une abside circulaire reconstruite au XVIIe siècle, possède un oculus du XVe siècle, en schiste, provenant sans doute de la chapelle primitive.
Dédiée à St Barthélémy, elle est le seul vestige d’un prieuré fondé au XIIe siècle, occupé jusqu’à la Révolution par des religieuses expulsées en 1792.
Elle se substitue à l’église paroissiale du bourg, incendiée à Noël 1792; elle est en partie démolie en 1860.
La chapelle actuelle est construite sur l’ancien cœur, restaurée en 1891.
Le sanctuaire était autrefois l’objet d’un pèlerinage très suivi. Saint Barthélémy qui mourut écorché est invoqué pour la guérison des maladies de peau notamment celles des enfants.
Ferme de La Griponnais XVIIe-XVIIIe Propriété privée
Cette ferme possède des caractéristiques architecturales anciennes, qui restent visibles malgré de successifs aménagements.
La partie Est conserve, en effet, des baies de taille très réduites avec des entourages en schiste.
La partie Ouest, davantage remaniée, présente des linteaux en bois.
Le bâtiment possède quelques traits particuliers aux longères: il s’inscrit dans un plan rectangulaire et les étables sont situées dans l’alignement du logis.
Porcherie XIXe siècle
La soue est clôturée par une palissade constituée de panneaux de schiste.
Souvent, ceux-ci composent également les séparations à l’intérieur du bâtiment.
Ce type de construction est caractéristique du pays de Châteaubriant, en particulier Soudan.
Moulin de Croc-Fer Propriété privée
Le moulin de Croc-Fer serait l’un des plus anciens de la commune.
Toutefois, comme le montrent l’entourage en brique de la fenêtre et l’enduit qui recouvre les pierres, il a bénéficié de plusieurs restaurations, notamment au XIXe et au XXe siècle.
Moulin de Sion Propriété privée
Moulin d’Erée Propriété privée
Manoir du Moulin Roul XVIe siècle – XIXe siècle – 1900 Propriété privée
Ce manoir dépend, à l’origine, de la seigneurie de Châteaubriant.
La façade Nord date du XVI – XIXe siècle.
L’escalier date du XVIe siècle.
Le cadran solaire date du XVIIIe siècle.
On y trouve une date de 1657.
La chapelle Saint-Joseph (1620), propriété du manoir du Moulin Roul et érigée par la famille du Hamel. On y remarque un bas-relief représentant les sept péchés capitaux. l’épitaphe d’Hippolyte Béchu du Moulin Roul, ancien maire de Châteaubriant, mort en 1875, enterré dans la Chapelle.
Il a connu trois grandes périodes de construction. Le corps du logis principal est construit en 1461 et restauré en 1576. L’aile Est date de 1890 et l’aile Ouest de 1900.
Sur la façade nord, les 3 étapes de la construction sont particulièrement visibles. Le corps du logis est flanqué de la tour d’escalier. Il possède des baies en plein cintre en schiste et une lucarne en schiste ferrugineux. La pierre provient de la carrière du Bois Gerbaut, au sud du village de Soudan.
L’aile est possède une lucarne de tuffeau, surmontée d’un fronton à décor de coquille contenant un blason. A l’époque de sa construction, une aile ouest identique est vraisemblablement prévue.
Cependant, cette dernière, seulement construite à la fin du XIXe siècle, est d’un style tout à fait différent.
Le château de La Garenne Propriété privée
L’ancien manoir ou château de La Garenne, propriété de la famille Martin de La Morandaye. Françoise Martin de La Morandaye y meurt en 1786.
Elle avait épousé un Tranchant et les fils portèrent le nom de Tranchant de La Garenne et Tranchant du Tertre.
Une demoiselle Renée Tranchant épouse Gilles Gardin du château du Plessis en la Couyère (elle était poétesse et philosophe).
Les lucarnes à fronton triangulaire sont en schiste du Bois Gerbault tout comme les encadrements des principales ouvertures.
Le logis central est continué par deux pavillons et une tourelle.
Porche La Grande Verrerie vers le XVIIIe siècle Propriété privée
Dans les alentours de Soudan, le sol comporte une quantité importante de sable, ce qui explique la présence d’un atelier de verrerie.
Le bâtiment se caractérise par un porche constitué d’une voûte en plein cintre réalisée en schiste.
Au-dessus, les traces d’un écusson devenu illisible montrent néanmoins que la verrerie dépendait d’une seigneurie de Soudan.
Poste de gabelle Le Feu vers le XVIIIe siècle Propriété privée
Le pignon est l’unique vestige du poste de gabelle.
Soudan, situé à la limite de l’Anjou, appartenait au duché de Bretagne.
Sous l’Ancien Régime et contrairement à leurs voisins, les Bretons sont exonérés de taxe sur le sel.
La gabelle étant une importante source de profit pour le royaume, ces postes sont à l’époque très surveillés.
Logis Saint Patern Propriété privée
Il comporte une tourelle. La chapelle a été remplacée par une croix, mais tout proche, un autre petit édifice religieux a été érigé à l’Enclose.
On s’y rendait en procession pour réclamer de la pluie.
Oratoire de l’Enclose
Il remplace la chapelle privative du logis de Saint Patern.
Chapelle du Jarrier Propriété privée
Cet oratoire connu sous le vocable de Saint Joseph abrite un croisillon endommagé en schiste et daté de 1629.
Le sol est pavé en palis de schiste de la région, les murs sont enduits de chaux .
Un petit autel tout simple reçoit en ex-voto des petites statues.
Source Petit guide des oratoires, chapelles et fontaines sacrées du Pays de Châteaubriant – Association Saint Patern – Châteaubriant